Si autant de particuliers optent pour les placements immobiliers, c’est bien à cause des avantages fiscaux que l’on peut toucher, outre la facilité de rentabilisation. En plus des différents dispositifs de défiscalisation, en effet, vous pouvez déduire de votre assiette fiscale certains chantiers et travaux d’entretien et de rénovation. Quels sont-ils ? Tel est l’objet de ce guide.
Rénover sa maison pour un peu plus de confort
Tout travail de rénovation d’une maison, peu importe l’année de construction, pour peu que les dépenses ne dépassent pas 1 million de francs, est déductible de votre assiette fiscale. On compte bien évidemment dans le lot les travaux de grands œuvres, comme le ravalement de façade, l’abattement des murs, ou encore le remplacement de certains équipements dans le but de les remplacer par quelques choses d’un peu plus moderne.
Dans votre fiche d’imposition, vous pouvez et devez donc noter, non seulement le prix des nouveaux accessoires, mais également les frais d’intervention des prestataires de service qui ont prise en charge le chantier. De quoi vous aider à réduire les dépenses d’entretien d’un immeuble.
Mais attention cependant, ceci ne concerne que les immeubles à usage privé. Les vitrines commerciales et les bâtiments en vue d’une utilisation professionnelle ne sont pas éligibles.
La facilité d’accès aux personnes à mobilité réduite
Ici, même les immeubles à vocations professionnelles sont éligibles. L’installation d’une rampe, d’un ascenseur, notamment dans un immeuble à vocation publique peut être déduite de la niche fiscale du propriétaire des lieux. Et d’ailleurs, à titre d’information, ce genre chantier peut également être financé par des organismes et des associations privés. Il faut dire que le coût n’est pas à la portée de tout le monde.
Dans une résidence privée notamment, on conseille aux particuliers d’opter pour un escalator qu’un ascenseur. Certes, le second choix est un peu plus esthétique, mais plus imposant également. À moins d’avoir plusieurs étages à dévaler, une simple monte escalier fera l’affaire.
Le traitement de l’amiante
Au fil des années, les immeubles peuvent être victime de plusieurs insectes et champignon qui s’attaqueront à leur structure. Il est ici question de sécurité.
Selon les normes de construction, il est obligatoire pour les propriétaires de faire un diagnostic amiante fréquemment. Mais si vous deviez payer cette évaluation de votre poche, l’entretien des lieux sera lui déductible de votre assiette fiscale. Autant donc, prendre le meilleur dans ce domaine.
On tient à noter que le traitement de l’amiante est déductible aussi bien pour les immeubles à but professionnel que pour les résidences privées. Encore faut-il savoir les inscrire dans les fiches d’impositions annuelles. Heureusement, pour ce faire, vous pouvez compter sur des avocats ou des gestionnaires de compte. De quoi vous faire éviter les erreurs.
Les travaux de gros œuvres ne sont pas toujours pris en compte
Attention, ce n’est pas parce que vous vous lancé dans des travaux d’agrandissement ou de reconstruction dans le but d’améliorer le confort d’une maison que vos pourriez bénéficier d’une réduction fiscale. Seules les dépenses d’entretien, pour les constructions qui datent de 2 ans, le sont.
Vous avez plus d’information sur ce sujet dans le paragraphe III de l’article 128 h du code des impôts. Mais si vous avez des doutes, le mieux reste encore de s’adresser directement à votre gestion de patrimoine ou à votre avocat fiscaliste.
Dans tous les cas, il importe de noter que les abattements sont plafonnés. Il ne faut bien évidemment pas que votre assiette soit inférieure aux réductions auxquelles vous prétendre. Donc, malgré tout, vous aurez tout de même des participations à verser au FISC.
